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dimanche 24 août 2008

Introduction d'une révolte


Le blog (l’ancien et le nouveau que voici) est né dans une bouillie mentale dont l’ingrédient principal était l’énervement, voire la rage. Un singulier dégoût pour mon entreprise et sa main mise sur les âmes, qu’elles soient clientes ou employées…
Si ce monde fast-foodien avait été un petit paradis, je n’aurais pas eu la nécessite de publier quoique ce soit.
Il est aussi né dans le but d’accompagner le mouvement qui naissait dans mon resto, un mouvement que vous devinez, de révolte contre certaines conditions de travail.
Voici, ce que, quelques mois plutôt, nous dénoncions collectivement dans notre merveilleux restaurant :
  • Le harcèlement, principalement venant du « manager enragé », envoyant des tonnes de nouveaux à pleurer, à rager, puis à démissionner. Le harcèlement vicieux du grand « grand directeur » et son sous-fifre, envoyant mon manager plein d’âme en terrain dépressif.
  • La bêtise, qu’elle soit dans des directives absurdes, sur les papiers, ou dans la promotion des plus crétins d’entre nous.
  • Notre condition de crétins robotisés, où sans cesse nous rabaissent des managers se sentant surpuissants, nous enlevant le droit de boire de l’eau dans une cuisine de 40 degrés, nous humiliant avec des statistiques erronées, soulignant la « médiocrité », la criant. L’équipier doué n’ayant qu’un merci arraché des tripes pour récompense, alors qu’il rapporte plus de 300 euros par heure…
  • Le système, vicieux au possible, manipulant les plus faibles pour en faire des artéfacts Fast-foodien, des pions asservis qui dénonceront chacune des minimes erreurs, se défoulant sur les plus fragiles en leur hurlant dessus.
  • Le danger, où quand soudain l’armoire a pharmacie devint quasiment vide, que les équipiers closers se voyait électrocuté…
C’est dans les grandes lignes, ce qui nous amené à mener des actions. Et les équipiers, tous ces petits crétins de robots enchaînant conneries sur conneries, se sont vus plus fort, plus intelligents que ceux par qui ils sont menés…
Voici le premier chapitre de cette douloureuse histoire.
Une trentaine d’équipier se réunissant dans des locaux syndicaux, en secret, pour trouver un moyen pour lutter pour nos droits.
Cette histoire, je ne veux pas la laisser qu’aux équipiers, car elle peut tous nous concerner,
Qu’on soit client : Oui, vous savez certainement que la nourriture servie est non seulement une belle arnaque (niveau prix), qu’elle est excessivement grasse, mais que savez-vous de ses serveurs stressés (qui sont parfois désagréables), du système terrifiant dans lequel ils sont entraînés ? Vous aimeriez participer à l’humiliation quotidienne de jeunes étudiants, tout ça parce que vous n’avez pas le temps faire à manger ? (Attention je ne dis pas que les clients viennent dans un but d’humiliation – quoique, avec certains on se demande – mais il faut être au courant de ce à quoi on participe)
Qu’on soit employé dans une autre entreprise : lors des premières démarches, l’homme qui nous a aidé nous a cité bons nombres d’entreprises où des méthodes alarmantes sont mises en œuvre, dans les endroits les plus anodins qu’il soit… Vous pouvez en sortir, vous pouvez avoir des meilleures conditions de travail !
Donc, je tenterais d’argumenter cette révolte avec le plus de sérieux possible, je proposerais des solutions envisageables et sans danger. Tout cela dans l’optique d’améliorer ensemble notre vie dans ce job pas évident, car oui on a le droit d’être humain et d’avoir des opinions, voire même des idées meilleurs que celle d’un patron assoiffé d’argent qui n’a qu’un petit BTS …
(ps : là aussi, rien contre les BTS, très bon diplôme, mais il y a bien une dizaine d’équipiers à qui on parle comme des gosses qui ont le double de diplômes… une humiliation, encore ?)
Toute l'histoire ici :

Pour mieux se repérer, un tite présentation en BD des acteurs en jeu dans cette histoire  
  1.  Introduction
  2. les premiers fruits de la révolte 
  3. la rap session fatale  
  4. l'entretien mystère  
  5. l'enquête 
  6. Il est parti...

1 commentaire:

Yannick a dit…

Bravo et merci pour ce blog !
J'ai quitté la ville et le monde du travail pour... caresser l'idée de bosser pour Ronald à la campagne, le seul job de merde où on m'accepterait sans expérience et avec tous mes diplômes.

Parce qu'il faut encore payer le loyer, parce que je suis très trouillard.

Enfin, quoi qu'il en soit, MERCI ! :)

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