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vendredi 3 juillet 2009

Fascinantes vies d’employés, des maîtres de légende aux terrifiants mangeurs d’âmes.

Suite de (4) le samouraï de la frite et de : ( en souterrain) le samouraï de fumée

Les autres… managers, équipiers, directeurs…

Quand on quitte le resto, qu’on y a passé quelque temps, le même regret est sur les lèvres : ces autres me manquent… l’ambiance, la rigolade…

S’il n’y avait qu’une qualité à attribuer à la restauration rapide ce serait bien ça : l’ambiance. On se fait des potes en un rien de temps, certains deviennent des amis précieux. On y trouve son conjoint.

Il y avait un manager qui avait fait cette constatation : « toutes les personnes qui arrivent en couple ici finissent par se séparer et sortir avec quelqu’un du resto »

Et ça s’est révélé vrai très souvent. Ça a été mon cas, moi qui étais casé depuis si longtemps.

Une vraie agence de rencontre, le royaume de la frite.

Ça fait une deuxième réponse à notre question : On aime le McQ parce que dedans, y a des gens qu’on aime.

Ou pas. Parce que faut le dire, y a des fois des grands méchants qui s’immiscent sur le terrain, des pas gentils du tout qui plombent toute l’ambiance :


Le manager-qui-suait : Un grand transpirant qui chopait les filles par les côtes pour leur faire une bise bien crasseuse, voire qui baladait ces mains un peu partout. Qui passait le rush à draguer les clients et qui a réussit des mythiques fermetures avec 4 heures de retard….

Le-méchant-directeur-d’en-face : Qui le samedi soir après venait chercher sa douzaine de bières gratos, qui nous prenaient pour des cafards quand on venait l’aider dans son resto « t’aurais pas du naître toi » qu’il disait à mes collègues. Une réputation des plus épouvantables....

Le-petit-grand-directeur : d’apparence sympathique, avec un sourire bien travaillé, il fichait une tension maximale à n’importe qui. Oui, oui, il s’agit bien de celui que j’ai nommé l’exécrable/manipulateur/castrateur.

Le manager enragé : à qui il ne manque que la bave aux lèvres, la grande terreur des nouveaux. Ces hurlements résonnent encore à mes oreilles.

Mais on s’en fout, parce que les gens qu’on aime, y en a plus.

Les méchants VS les gentils, un peu réducteur, non, comme explication ? C'est chouette quand on a 5 ans et qu'on se fait lire des histoires, mais la réalité est un peu complexe, que vous le vouliez ou non. Voir par ici.

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