Suite au début de la révolte (1), ses premiers fruits (2) , une rap session fracassante, (3) puis une réunion avec la déléguée du personnel ( qui se passa très bien), voilà que le manager masqué se voit convoqué à un bien étrange « entretien avant sanction ».
Il est étonné. En effet, il n’a ni fait d’écart de caisse, pas de retards ni d’absence injustifiée.
L’enquête commence avant même que se déroule cette entrevue.
Premier fait étrange : la lettre lui est remise en main propre (ce qui même si indiqué sur le dit papier, n’est jamais fait).
Mon restaurant serait-il devenu sérieux dans chacune de ces procédures ? Je ne sais pas pourquoi, mais aucun de nous a pris ce fait comme anodin, pire que ça, cela nous a mis sur une voie qui « sent le roussi ».
La deuxième recherche mène le manager masqué à récolter une information « il s’agit d’une plainte client ».
L’information nous laisse, comme dirait l’expression commune, mais bien vulgaire, « sur le cul ». Jamais il n’y a eu, à ma connaissance, dans mon resto, d’entretien où la clientèle serait directement impliquée.
Le fait est louche, extrêmement louche. Ça sent le piège à des kilomètres, un manager confirme nos inquiétudes en lançant l’idée que ce sont peut-être des faits inventés de toute pièce.
J’accompagne donc le manager masqué a ce bien étrange entretien.
Quelle surprise de voir que l’initiateur de cette convocation n’était autre que le grand grand directeur (Alors que, jusqu'à présent, nous n’étions convoqué que par le directeur, excepté peut-être au sujet de certains licenciements).
Sont présents à la table : Le grand grand directeur, le directeur, ainsi que la déléguée du personnel. Beaucoup trop de monde pour une simple convocation, mais c’est par ailleurs un excellent moyen de déstabilisation. Une mise en scène symbolique d’un jugement, ou seul face à plusieurs, plus rien ne peut être défendu.
Les faits reprochés :
- le temps de service trop long
- le fait de s’incruster dans les conversations des clients
- le dénigrement d'un hamburger en particulier.
Ces faits ont été cités par des clients qui auraient écrit au restaurant Les clients auraient été rencontré à deux reprises pour exposer ses faits.
D’emblée, le grand grand directeur refuse de donner la date de l’ « incident ». Il n’aborde pas la lettre et son trajet. Il s’appuie uniquement des dires de ces clients, dires que nous n’avons que par sa propre bouche et celle des « chefs » en présence.
Je demande à nouveau si je peux avoir la date, afin de pouvoir étoffer le contexte en me rappelant éventuellement des faits « tu n’étais pas là ».
Le suprême chef ne nous fournit aucune explication objective, aucune preuve des faits, alors je suis en droit de douter, voire de remettre en question tout ce qui est dit.
Paroles contradictoires :
Le grand grand directeur est un manipulateur. Sur ce coup, sa « perversion » m’a fortement déçu, je le pensais plus fin que ça.
On a abordé un autre fait à la fin de l’entretien. Il a dit « moi quand j’ai un sujet à aborder avec quelqu’un, je pose les faits, avec les dates, des noms » Malheureusement, bien que nous l’ayons pensé (le manager masqué et moi, bien entendu) en même temps, ni moi ni le manager masqué a osé exprimé le rapprochement « et pour cette affaire du client, nous on a même pas le droit à une date, juste des histoires racontées, sans aucune justification ??? »
Et bien sûr, rappelez-vous, il disait à la rap session « les clients sont des cons » et maintenant « on a pas le droit de dénigrer, ni les produits, ni les collègues, ni les clients, faut aller au bout de ses opinions ou pas (entendez par là faut démissionner) » ; « moi, je suis droit dans mes bottes ».
Purée, une inconsistance de cette taille, on n’en voit pas tous les jours.
Pourquoi les faits reprochés sont faux :
Sur le temps de service : Absurde, pour la fête de la musique, le manager masqué était le 3eme sur 10 à avoir fait le meilleur chiffre, et cela en ayant eu un problème bloquant sa caisse durant presque une dizaine de minutes.
Il a également était présent en haut des meilleurs classements mensuels des chiffres. Personne ne lui a jamais reproché d’être lent. Cette accusation est encore ici, infondée.
Et là, absence de preuve flagrante. Il est aisé d’obtenir les temps de service des équipiers. Si le manager masqué avait été en faute, il y aurait pu avoir un relevé de ces éventuelles lenteurs.
Sur le fait de s’incruster dans la conversation des clients : là, je riais intérieurement, ça semblait tellement ridicule une accusation telle.
Et ce fameux dénigrement… J’en ferais un article, la question m’a semblé intéressante, d’autant qu’elle me concerne directement et pas du tout le manager masqué. (EDIT : Cela concernait l'ancien blog)
Ce que je pense au sujet de cette affaire étrange :
Cette convocation n’avait que pour but de déstabiliser le manager masqué, qui je le rappelle a pris une grande part dans le mouvement Révolte .
Comment je me justifie :
Aucune preuve. Pas de trace de la lettre, et même pas une seule information objective (telle que la date de cet évènement).
Ce refus obstiné de la communication d’une date prouve bien que le grand grand directeur ne voulait pas qu’on recherche, que soit dans nos souvenirs ou auprès de nos collègues, à retracer l’évènement. Il ne voulait pas nous laisser un seul minime élément nous permettant de comprendre avec objectivité l’évènement.
Je serais bien tenté de dire qu’il s’agit là d’une vaste fumisterie inventée de toute pièce. J’ai d’ailleurs pu parler à un manager que semblait fortement enclin à cette théorie, étant lui-même accusé de ce genre de faits sans preuve (dans le but de le faire démissionner, sur cette histoire il n’y aucun doute, l’acharnement est tel que tout le restaurant a compris la manœuvre).
Mais il y a un élément qui me gêne.
C’est que la déléguée du personnel a rencontré ces fameux clients, tout comme le directeur.
Là-dessus, je pense qu’ils existent effectivement. ( ce qui n’est pas le cas du manager plein d'âme pour qui c’est certainement une histoire inventée de toute pièce)
Je ne suis pas étonnée par ce genre de délation, ce qui m’intrigue, c’est qu’il est fait autant d’efforts POUR ET UNIQUEMENT POUR le Mc-Q.
C’est quand même dingue d’écrire une lettre, car on est choqué qu’un équipier informe que tel sandwich soit bourré de graisse !
Quel intérêt pour des clients de se bouger ainsi en faveur du Mc-Q ? Car il ne s’agit pas d’avoir des produits gratos, il n’y a rien à la clef de faire ça. De plus, ils n’ont pas été vexés dans leur personne, c’est le sandwich qui était en cible ( encore présumant qu’il est eu critique du dit sandwich en s’infiltrant en plus dans une conversation personnelle, ce qui est évidemment faux) !
Et pire que ça, les clients se déplacent à deux reprises dans le Mc-Q, pour y rencontrer les chefs en tout genre…
J’aurais parfaitement compris la motivation à une telle implication si cela avait suite à une agression (verbale ou pas), ou encore si cela avait donné suite à un avantage particulier (remboursement de la commande ou encore produit gratuit).
Mais c’était totalement gratuit…
En gros, qui s’emmerdait comme ça pour un problème concernant le Mc-Q et pas soi-même ?
C’est tout de même énorme.
Il y a une autre hypothèse que j’ai citée à l’entretien.
Ces gens-là ont peut-être un problème personnel, hors Mc-Q, avec le manager masqué et tenteraient de se venger. Mais la déléguée du personnel a clairement répondu à ma question « non, pas possible qu’il y est lien, je les ais vus ».
Je ne pose pas de jugement pour l’instant.
Je vais faire mon enquête, avec les deux seuls éléments que je possède : ce sont des clients habituels, pas de passage ; il sont visiblement en « couple », ils sont deux (certainement éléments du discours ont trahi cette information)
la suite : ici
Il est étonné. En effet, il n’a ni fait d’écart de caisse, pas de retards ni d’absence injustifiée.
L’enquête commence avant même que se déroule cette entrevue.
Premier fait étrange : la lettre lui est remise en main propre (ce qui même si indiqué sur le dit papier, n’est jamais fait).
Mon restaurant serait-il devenu sérieux dans chacune de ces procédures ? Je ne sais pas pourquoi, mais aucun de nous a pris ce fait comme anodin, pire que ça, cela nous a mis sur une voie qui « sent le roussi ».
La deuxième recherche mène le manager masqué à récolter une information « il s’agit d’une plainte client ».
QUOI ? Comment ? J’ai bien entendu là ?
L’information nous laisse, comme dirait l’expression commune, mais bien vulgaire, « sur le cul ». Jamais il n’y a eu, à ma connaissance, dans mon resto, d’entretien où la clientèle serait directement impliquée.
Le fait est louche, extrêmement louche. Ça sent le piège à des kilomètres, un manager confirme nos inquiétudes en lançant l’idée que ce sont peut-être des faits inventés de toute pièce.
J’accompagne donc le manager masqué a ce bien étrange entretien.
Quelle surprise de voir que l’initiateur de cette convocation n’était autre que le grand grand directeur (Alors que, jusqu'à présent, nous n’étions convoqué que par le directeur, excepté peut-être au sujet de certains licenciements).
Sont présents à la table : Le grand grand directeur, le directeur, ainsi que la déléguée du personnel. Beaucoup trop de monde pour une simple convocation, mais c’est par ailleurs un excellent moyen de déstabilisation. Une mise en scène symbolique d’un jugement, ou seul face à plusieurs, plus rien ne peut être défendu.
Les faits reprochés :
- le temps de service trop long
- le fait de s’incruster dans les conversations des clients
- le dénigrement d'un hamburger en particulier.
Ces faits ont été cités par des clients qui auraient écrit au restaurant Les clients auraient été rencontré à deux reprises pour exposer ses faits.
D’emblée, le grand grand directeur refuse de donner la date de l’ « incident ». Il n’aborde pas la lettre et son trajet. Il s’appuie uniquement des dires de ces clients, dires que nous n’avons que par sa propre bouche et celle des « chefs » en présence.
Je demande à nouveau si je peux avoir la date, afin de pouvoir étoffer le contexte en me rappelant éventuellement des faits « tu n’étais pas là ».
Peut-être.
Peut être pas.
Peut être pas.
Le suprême chef ne nous fournit aucune explication objective, aucune preuve des faits, alors je suis en droit de douter, voire de remettre en question tout ce qui est dit.
Paroles contradictoires :
Le grand grand directeur est un manipulateur. Sur ce coup, sa « perversion » m’a fortement déçu, je le pensais plus fin que ça.
On a abordé un autre fait à la fin de l’entretien. Il a dit « moi quand j’ai un sujet à aborder avec quelqu’un, je pose les faits, avec les dates, des noms » Malheureusement, bien que nous l’ayons pensé (le manager masqué et moi, bien entendu) en même temps, ni moi ni le manager masqué a osé exprimé le rapprochement « et pour cette affaire du client, nous on a même pas le droit à une date, juste des histoires racontées, sans aucune justification ??? »
Et bien sûr, rappelez-vous, il disait à la rap session « les clients sont des cons » et maintenant « on a pas le droit de dénigrer, ni les produits, ni les collègues, ni les clients, faut aller au bout de ses opinions ou pas (entendez par là faut démissionner) » ; « moi, je suis droit dans mes bottes ».
Purée, une inconsistance de cette taille, on n’en voit pas tous les jours.
Pourquoi les faits reprochés sont faux :
Sur le temps de service : Absurde, pour la fête de la musique, le manager masqué était le 3eme sur 10 à avoir fait le meilleur chiffre, et cela en ayant eu un problème bloquant sa caisse durant presque une dizaine de minutes.
Il a également était présent en haut des meilleurs classements mensuels des chiffres. Personne ne lui a jamais reproché d’être lent. Cette accusation est encore ici, infondée.
Et là, absence de preuve flagrante. Il est aisé d’obtenir les temps de service des équipiers. Si le manager masqué avait été en faute, il y aurait pu avoir un relevé de ces éventuelles lenteurs.
Sur le fait de s’incruster dans la conversation des clients : là, je riais intérieurement, ça semblait tellement ridicule une accusation telle.
Et ce fameux dénigrement… J’en ferais un article, la question m’a semblé intéressante, d’autant qu’elle me concerne directement et pas du tout le manager masqué. (EDIT : Cela concernait l'ancien blog)
Ce que je pense au sujet de cette affaire étrange :
Cette convocation n’avait que pour but de déstabiliser le manager masqué, qui je le rappelle a pris une grande part dans le mouvement Révolte .
Comment je me justifie :
Aucune preuve. Pas de trace de la lettre, et même pas une seule information objective (telle que la date de cet évènement).
Quelque chose à cacher le Mc-Q ?
Ce refus obstiné de la communication d’une date prouve bien que le grand grand directeur ne voulait pas qu’on recherche, que soit dans nos souvenirs ou auprès de nos collègues, à retracer l’évènement. Il ne voulait pas nous laisser un seul minime élément nous permettant de comprendre avec objectivité l’évènement.
Mes hypothèses ?
Je serais bien tenté de dire qu’il s’agit là d’une vaste fumisterie inventée de toute pièce. J’ai d’ailleurs pu parler à un manager que semblait fortement enclin à cette théorie, étant lui-même accusé de ce genre de faits sans preuve (dans le but de le faire démissionner, sur cette histoire il n’y aucun doute, l’acharnement est tel que tout le restaurant a compris la manœuvre).
Mais il y a un élément qui me gêne.
C’est que la déléguée du personnel a rencontré ces fameux clients, tout comme le directeur.
Là-dessus, je pense qu’ils existent effectivement. ( ce qui n’est pas le cas du manager plein d'âme pour qui c’est certainement une histoire inventée de toute pièce)
Je ne suis pas étonnée par ce genre de délation, ce qui m’intrigue, c’est qu’il est fait autant d’efforts POUR ET UNIQUEMENT POUR le Mc-Q.
C’est quand même dingue d’écrire une lettre, car on est choqué qu’un équipier informe que tel sandwich soit bourré de graisse !
Quel intérêt pour des clients de se bouger ainsi en faveur du Mc-Q ? Car il ne s’agit pas d’avoir des produits gratos, il n’y a rien à la clef de faire ça. De plus, ils n’ont pas été vexés dans leur personne, c’est le sandwich qui était en cible ( encore présumant qu’il est eu critique du dit sandwich en s’infiltrant en plus dans une conversation personnelle, ce qui est évidemment faux) !
Et pire que ça, les clients se déplacent à deux reprises dans le Mc-Q, pour y rencontrer les chefs en tout genre…
J’aurais parfaitement compris la motivation à une telle implication si cela avait suite à une agression (verbale ou pas), ou encore si cela avait donné suite à un avantage particulier (remboursement de la commande ou encore produit gratuit).
Mais c’était totalement gratuit…
En gros, qui s’emmerdait comme ça pour un problème concernant le Mc-Q et pas soi-même ?
C’est tout de même énorme.
Il y a une autre hypothèse que j’ai citée à l’entretien.
Ces gens-là ont peut-être un problème personnel, hors Mc-Q, avec le manager masqué et tenteraient de se venger. Mais la déléguée du personnel a clairement répondu à ma question « non, pas possible qu’il y est lien, je les ais vus ».
Je ne pose pas de jugement pour l’instant.
Je vais faire mon enquête, avec les deux seuls éléments que je possède : ce sont des clients habituels, pas de passage ; il sont visiblement en « couple », ils sont deux (certainement éléments du discours ont trahi cette information)
la suite : ici
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