Rappelez-vous, de nombreuses revendications nous avaient emmenés à faire appel à un syndicat. (intro)
Des réunions secrètes (car nous avions peur des représailles), où chaque fois nous étions de plus en plus nombreux.
En petit comité, mais avec l’accord de tous ceux présents aux réunions, nous avons fait appel à l’inspection du travail.
Et déjà, le changement s’est amorcé.
Par un mystère que nous n’avons pas résolu, notre entreprise a été prévenue de cette visite (alors que nous-mêmes ignorions la date de cette inspection).
Et là, quelle surprise …
Voici que des travaux s’amorcent. Rappelez-vous, en cuisine nous étions dans une température dépassant sans doute les 40°. La climatisation a été remise, une semaine avant l’inspection du travail…
L’armoire à pharmacie, rappelez-vous, était quasiment vide. J’ai vu des équipiers se faire des pansements avec du PQ et du scotch (utilisé habituellement pour les cartons). Quand aux dolipranes, fallait pas rêver, selon certains manager c’était « bien trop cher ».
Et voilà qu’avant l’inspection, cette armoire est remplie…
Notre action avant même d’arriver à sa première étape, portait ses fruits !
L’inspection passe…
Un brin de tension anime le restaurant…
On tente de nous faire croire à l’inutilité de ce passage, en brandissant le fait que l’inspection nous interdise désormais de venir plus d’un quart d’heure en avance. Manager et direction tentent de nous rallier en insistant sur ce fait. Les méchants inspecteurs ne veulent pas qu’on traîne une minute de trop dans le restau ouh les vilains ! Voyez comme ils sont méchants !
N’empêche, que vieille équipière que je suis, il y a plusieurs années cette interdiction était en vigueur également. C’est la loi, ce n’est aucunement une méchanceté de leur part.
Bref, d’autres réunions encore, et là il se pose un problème : il y a trop de fuites, quelque chose cloche.
Les managers ont des petites remarques acerbes « si t’es pas content va te plaindre à la Cgt » « t’es à la CGT >>> va au lobby ! »…
Eh oui, il y a un traître dans le lot, qui n’a aucune gêne pour tout balancer à la direction, n’ayant même pas conscience, que certains équipiers, en position fragile peuvent avoir mal de leur « dénonciation ».
Pire que ça, les comptes rendus des réunions atterrissent sur le bureau du directeur….
Mais nos actions étant absolument légales, bien fondées, et pour le bien du restaurant et de ses employés, que peuvent-ils contre nous ?
Cette trahison ne nous atteint pas, et je suis fier de voir, avec le manager masqué le courage de ceux qui portent le mouvement. Ils n’ont pas failli aux entretiens individuels avec la direction ( oui, une grande partie d’entre nous a eut le droit à son entretien aux directeurs) , aux remarques, ils n’ont pas été découragés, bien au contraire.
C’était normal, le mouvement à des causes justes, il ne veut qu’améliorer nos situations.
Mais je remercie tout de même mes collègues de « lutte » de leur courage, de leur engagement, de l’intelligence dont ils font preuve.
Quant au(x) traître(s), ceux qui nous balancent sans même un brin d’empathie pour leurs collègues, j’aimerais leur dire que cela ne leur rapportera rien, que ce n’est pas ça qui va les faire « monter ».
La direction n’est pas naïve…
Récemment, le manager masqué a ouvertement fait passer une pétition concernant les primes.
Cette pétition ayant pour but d’être donnée au grand directeur lors de la prochaine rap session.
Un rapide entretien avec le directeur s’en est suivi : Nous avons l’accord officiel de la direction pour faire circuler cette pétition ! (Bon, de toute façon, s’était absolument légal à la base).
Voilà, prochaine étape, la rap session qui permettra de tout mettre au clair. Pour l’instant, avec le manager masqué, et 4 de nos collègues, nous avons préparé à peu près 4 pages de revendications, demandes, d’interrogations sur les différents problèmes que nous rencontrons… J’en ferais un résumé d’ici peu.
Malgré les différentes difficultés rencontrées à la naissance de ce mouvement, nous sommes fiers de vous annoncer, que grâce à vos participations aux pétitions, réunions, ceci a été réglé :
- L’armoire à pharmacie enfin remplie !
- des travaux concernant les problèmes électriques
- Notre femme enceinte va enfin avoir droit à sa pause rémunérée !
- Plus personne ne pourra refuser d’aller boire un verre d’eau, le directeur a laissé un mot dans la salle équipier vous autorisant clairement le droit de boire quelque soit la situation.
- Les visites médicales ont été mises à jour pour la plupart des équipiers.
Ce n’est pas terminé, c’est certain, de nombreux problèmes subsistent, mais nous sommes en très bonne voie ! Notre action est reconnue, et je peux vous assurer que ce n’est pas pris à la légère par la direction…
Et cela c’est grâce à vous ! Ensemble nous arrivons à améliorer nos conditions de travail !
Et ça va continuer, soyez en certains, si nous restons soudés ainsi, que nous persistons à nous faire entendre, nous pourrons enfin rétablir la justice pour tous dans ce restaurant !
Des réunions secrètes (car nous avions peur des représailles), où chaque fois nous étions de plus en plus nombreux.
En petit comité, mais avec l’accord de tous ceux présents aux réunions, nous avons fait appel à l’inspection du travail.
Et déjà, le changement s’est amorcé.
Par un mystère que nous n’avons pas résolu, notre entreprise a été prévenue de cette visite (alors que nous-mêmes ignorions la date de cette inspection).
Et là, quelle surprise …
Voici que des travaux s’amorcent. Rappelez-vous, en cuisine nous étions dans une température dépassant sans doute les 40°. La climatisation a été remise, une semaine avant l’inspection du travail…
L’armoire à pharmacie, rappelez-vous, était quasiment vide. J’ai vu des équipiers se faire des pansements avec du PQ et du scotch (utilisé habituellement pour les cartons). Quand aux dolipranes, fallait pas rêver, selon certains manager c’était « bien trop cher ».
Et voilà qu’avant l’inspection, cette armoire est remplie…
Notre action avant même d’arriver à sa première étape, portait ses fruits !
L’inspection passe…
Un brin de tension anime le restaurant…
On tente de nous faire croire à l’inutilité de ce passage, en brandissant le fait que l’inspection nous interdise désormais de venir plus d’un quart d’heure en avance. Manager et direction tentent de nous rallier en insistant sur ce fait. Les méchants inspecteurs ne veulent pas qu’on traîne une minute de trop dans le restau ouh les vilains ! Voyez comme ils sont méchants !
N’empêche, que vieille équipière que je suis, il y a plusieurs années cette interdiction était en vigueur également. C’est la loi, ce n’est aucunement une méchanceté de leur part.
Bref, d’autres réunions encore, et là il se pose un problème : il y a trop de fuites, quelque chose cloche.
Les managers ont des petites remarques acerbes « si t’es pas content va te plaindre à la Cgt » « t’es à la CGT >>> va au lobby ! »…
Eh oui, il y a un traître dans le lot, qui n’a aucune gêne pour tout balancer à la direction, n’ayant même pas conscience, que certains équipiers, en position fragile peuvent avoir mal de leur « dénonciation ».
Pire que ça, les comptes rendus des réunions atterrissent sur le bureau du directeur….
Mais nos actions étant absolument légales, bien fondées, et pour le bien du restaurant et de ses employés, que peuvent-ils contre nous ?
Cette trahison ne nous atteint pas, et je suis fier de voir, avec le manager masqué le courage de ceux qui portent le mouvement. Ils n’ont pas failli aux entretiens individuels avec la direction ( oui, une grande partie d’entre nous a eut le droit à son entretien aux directeurs) , aux remarques, ils n’ont pas été découragés, bien au contraire.
C’était normal, le mouvement à des causes justes, il ne veut qu’améliorer nos situations.
Mais je remercie tout de même mes collègues de « lutte » de leur courage, de leur engagement, de l’intelligence dont ils font preuve.
Quant au(x) traître(s), ceux qui nous balancent sans même un brin d’empathie pour leurs collègues, j’aimerais leur dire que cela ne leur rapportera rien, que ce n’est pas ça qui va les faire « monter ».
La direction n’est pas naïve…
Récemment, le manager masqué a ouvertement fait passer une pétition concernant les primes.
Cette pétition ayant pour but d’être donnée au grand directeur lors de la prochaine rap session.
Un rapide entretien avec le directeur s’en est suivi : Nous avons l’accord officiel de la direction pour faire circuler cette pétition ! (Bon, de toute façon, s’était absolument légal à la base).
Voilà, prochaine étape, la rap session qui permettra de tout mettre au clair. Pour l’instant, avec le manager masqué, et 4 de nos collègues, nous avons préparé à peu près 4 pages de revendications, demandes, d’interrogations sur les différents problèmes que nous rencontrons… J’en ferais un résumé d’ici peu.
Malgré les différentes difficultés rencontrées à la naissance de ce mouvement, nous sommes fiers de vous annoncer, que grâce à vos participations aux pétitions, réunions, ceci a été réglé :
- L’armoire à pharmacie enfin remplie !
- des travaux concernant les problèmes électriques
- Notre femme enceinte va enfin avoir droit à sa pause rémunérée !
- Plus personne ne pourra refuser d’aller boire un verre d’eau, le directeur a laissé un mot dans la salle équipier vous autorisant clairement le droit de boire quelque soit la situation.
- Les visites médicales ont été mises à jour pour la plupart des équipiers.
Ce n’est pas terminé, c’est certain, de nombreux problèmes subsistent, mais nous sommes en très bonne voie ! Notre action est reconnue, et je peux vous assurer que ce n’est pas pris à la légère par la direction…
Et cela c’est grâce à vous ! Ensemble nous arrivons à améliorer nos conditions de travail !
Et ça va continuer, soyez en certains, si nous restons soudés ainsi, que nous persistons à nous faire entendre, nous pourrons enfin rétablir la justice pour tous dans ce restaurant !
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