En rouge : les paroles du Manager masqué en personne !
Et oui, le manager masqué a dit ses adieux au monde Mc-Q, dans quelques jours pour être précis.
Pourquoi me dirais vous, pourquoi semble-t-il avoir flanché à l’attaque vicieuse de la direction alors qu’il menait avec persévérance le mouvement révolte ?
La vérité, c’est que l’entretien mystère a été la goutte d’eau faisant déborder le vase et non l’unique cause de la démission.
Je ne vais pas vous le cacher, le mouvement syndical battait de l’aile depuis un certain temps.
Le manager masqué était tout simplement épuisé de faire tant d’effort, presque seul face à l’adversité. Et ce qui l’a dégoûté le plus, c’est le comportement des collègues en qui il avait confiance.
La « traîtresse » (voir vignette 3 ci-dessous), tout d’abord, qui a divulgué toutes nos activités, donnant les rapports des réunions syndicales à un manager, celui si le partageant sans détour avec la direction. Ce qui eut pour résultat de mettre tous les « syndicalistes » en danger.
En effet, les gens qui participaient aux réunions osaient s’exprimer grâce au caractère anonyme des rencontres. Imaginez donc la réaction des plus timides quand cette « traîtresse » (traîtresse est un mot un peu fort pour une personne qui en réalité n’est pas très futée) a indifféremment donné le nom des présents…
Résultat ? Des remarques acerbes à tous ceux qui avaient participé aux réunions, des pressions supplémentaires « si t’es pas content, tu vas te plaindre au syndicat ! ».
Le « crachage » dans le dos du manager masqué, pas franchement agréable (encore moins agréable quand je considérais ces personnes comme des amis) (voir vignette 2 ci-dessus)
Les fausses informations. Et oui, certains ne sont pas gênés pour faire passer au manager masqué, des plaintes qui n’avaient pas lieu d’être.
Ces abus nous ont placés, le masqué et moi, dans une position délicate face à la direction, qui nous accusait clairement d’affabuler, d’abuser. Et c’est comme ça que tout les tords d’équipiers peu soucieux sont tombés sur les épaules du manager masqué…
On m’a traité de manipulateur, de quelqu’un qui cherchait à mettre en place un clivage Manager/Equipier alors que je tendais au contraire à réconcilier les deux groupes, car oui groupe il y a, et c’est ça, entre autre, qu’on veut corriger.
Dommage
Le manager masqué avait foi en cette Révolte, qui aurait permis de créer un contre pouvoir (une force venant d’en bas, calmant notamment le haut sur les décisions abusives, et non pas la révolte pour la révolte, mais le rétablissement d’un équilibre dans le bien de tous).
Un contre pouvoir, non pas dans le sens d’une simple opposition irréfléchie, mais dans le sens d’une libre opinion, d’une libre représentativité, la démocratie tout simplement. Lorsque vous avez un parti politique au pouvoir, il faut que le parti opposé soit fort pour éviter les dérives et préserver le dialogue. Il ne faut pas rechercher l’unité (imposé par beaucoup d’entreprise tel que le Mc-Q) mais une univer-sité (une unité dans la diversité). Voilà ce qu’était la notion première du mouvement : un équilibre entre les diversités individuelles et des groupes. Ca peut paraître utopique, idéaliste, mais le but n’est pas d’y parvenir (ce serait impossible) mais au moins de faire l’effort de s’en rapprocher.
( c’est un philosophe au cas ou vous auriez pas compris… lol)
Mais peu semblent avoir compris ce mouvement collectif, pensant avant tout à leur propre confort. Un manque de maturité, une pensée peut-être trop egocentrée ( si, si ce mot existe, j’vous assure)…
Le masqué s’excuse de ce qui semble être un abandon du syndicat, auprès de ceux qui avait la hargne et la maturité suffisante pour continuer le combat. Il est réellement désolé, mais je ne vois pas comment il aurait pu continuer dans de telles conditions, surtout en étant la cible numéro 1 de la direction.
Je crois moi-même être un obstacle pour la continuité du mouvement car je suis trop étiqueté de tous les bords. Je pense (ou j’espère) que mon départ sera très sain dans le sens que du sang neuf pourrait reprendre le projet. A la connaissance des expériences passées, certains pièges pourraient être évités par ces nouvelles personnes. De plus, la direction n’a pas cessé de penser que se débarrasser de moi c’est se débarrasser du syndicat. Laissons-leur cette idée, cela permettra au gens qui reprennent le mouvement de continuer sans pressions, en toute anonymat. Je veux faire comprendre qu’un réel mouvement ne dépend jamais d’une personne, ou ce n’est pas un mouvement. Si vous lisez ces lignes et que vous désirez vous-même monter un mouvement, posez-vous d’abord cette question : « pour qui je le fais ? ». Si la réponse est tout simplement « moi » laissez tomber, vous avez plus le profil d’un pro-MC-Q que de quelqu’un qui veut faire bouger les choses.
C’est pour cette raison que le combat est à présent de nouveau anonyme.
Le mouvement hiberne, tranquillement. Il se réveillera quand tout dérapera encore à nouveau.
Car, malheureusement, ça va déraper. Si ce n’est pas déjà en train de deraper…
Presque tous les anciens se barrent. Même les nouveaux n’ont aucune envie de rester.
Plus de conteuse de caisse = manager débordés = bordel général.
J’ai vu un équipier avec une entorse au poignet posté aux frites(le poste ou les poignets sont les plus mis à l’épreuve !) …
Avant-hier, j’ai vu un gars que je croyais parti. Non, il a été licencié, mais c’est un organisme qui lui apprit cette nouvelle, quelques mois après… Il n’a eu aucune notification de cette décision lourde, ni d’attestation assedics malgré des demandes répétées.
Et l’ambiance…
Et l’ambiance… Quasi absente…
N’oubliez jamais : où que vous soyez, l’ambiance reste l’une des choses les plus importante dans un environnement professionnel. Il faut se battre pour conserver ce qui lie les gens entre eux, et ce, sans restriction hiérarchique. Nous nous devons de travailler pour gagner notre vie, mais le travail n’est pas notre vie (à moins d’une passion, où d’un travail utile pour autrui, mais je doute que Mc-Q puisse correspondre à ces 2 propositions citées.).
Et oui, le manager masqué a dit ses adieux au monde Mc-Q, dans quelques jours pour être précis.
Pourquoi me dirais vous, pourquoi semble-t-il avoir flanché à l’attaque vicieuse de la direction alors qu’il menait avec persévérance le mouvement révolte ?
La vérité, c’est que l’entretien mystère a été la goutte d’eau faisant déborder le vase et non l’unique cause de la démission.
Je ne vais pas vous le cacher, le mouvement syndical battait de l’aile depuis un certain temps.
Le manager masqué était tout simplement épuisé de faire tant d’effort, presque seul face à l’adversité. Et ce qui l’a dégoûté le plus, c’est le comportement des collègues en qui il avait confiance.
La « traîtresse » (voir vignette 3 ci-dessous), tout d’abord, qui a divulgué toutes nos activités, donnant les rapports des réunions syndicales à un manager, celui si le partageant sans détour avec la direction. Ce qui eut pour résultat de mettre tous les « syndicalistes » en danger.
En effet, les gens qui participaient aux réunions osaient s’exprimer grâce au caractère anonyme des rencontres. Imaginez donc la réaction des plus timides quand cette « traîtresse » (traîtresse est un mot un peu fort pour une personne qui en réalité n’est pas très futée) a indifféremment donné le nom des présents…
Résultat ? Des remarques acerbes à tous ceux qui avaient participé aux réunions, des pressions supplémentaires « si t’es pas content, tu vas te plaindre au syndicat ! ».Le « crachage » dans le dos du manager masqué, pas franchement agréable (encore moins agréable quand je considérais ces personnes comme des amis) (voir vignette 2 ci-dessus)
Les fausses informations. Et oui, certains ne sont pas gênés pour faire passer au manager masqué, des plaintes qui n’avaient pas lieu d’être.
Ces abus nous ont placés, le masqué et moi, dans une position délicate face à la direction, qui nous accusait clairement d’affabuler, d’abuser. Et c’est comme ça que tout les tords d’équipiers peu soucieux sont tombés sur les épaules du manager masqué…
On m’a traité de manipulateur, de quelqu’un qui cherchait à mettre en place un clivage Manager/Equipier alors que je tendais au contraire à réconcilier les deux groupes, car oui groupe il y a, et c’est ça, entre autre, qu’on veut corriger.
Dommage
Dommage
Le manager masqué avait foi en cette Révolte, qui aurait permis de créer un contre pouvoir (une force venant d’en bas, calmant notamment le haut sur les décisions abusives, et non pas la révolte pour la révolte, mais le rétablissement d’un équilibre dans le bien de tous).
Un contre pouvoir, non pas dans le sens d’une simple opposition irréfléchie, mais dans le sens d’une libre opinion, d’une libre représentativité, la démocratie tout simplement. Lorsque vous avez un parti politique au pouvoir, il faut que le parti opposé soit fort pour éviter les dérives et préserver le dialogue. Il ne faut pas rechercher l’unité (imposé par beaucoup d’entreprise tel que le Mc-Q) mais une univer-sité (une unité dans la diversité). Voilà ce qu’était la notion première du mouvement : un équilibre entre les diversités individuelles et des groupes. Ca peut paraître utopique, idéaliste, mais le but n’est pas d’y parvenir (ce serait impossible) mais au moins de faire l’effort de s’en rapprocher.
( c’est un philosophe au cas ou vous auriez pas compris… lol)
Mais peu semblent avoir compris ce mouvement collectif, pensant avant tout à leur propre confort. Un manque de maturité, une pensée peut-être trop egocentrée ( si, si ce mot existe, j’vous assure)…
Le masqué s’excuse de ce qui semble être un abandon du syndicat, auprès de ceux qui avait la hargne et la maturité suffisante pour continuer le combat. Il est réellement désolé, mais je ne vois pas comment il aurait pu continuer dans de telles conditions, surtout en étant la cible numéro 1 de la direction.
Je crois moi-même être un obstacle pour la continuité du mouvement car je suis trop étiqueté de tous les bords. Je pense (ou j’espère) que mon départ sera très sain dans le sens que du sang neuf pourrait reprendre le projet. A la connaissance des expériences passées, certains pièges pourraient être évités par ces nouvelles personnes. De plus, la direction n’a pas cessé de penser que se débarrasser de moi c’est se débarrasser du syndicat. Laissons-leur cette idée, cela permettra au gens qui reprennent le mouvement de continuer sans pressions, en toute anonymat. Je veux faire comprendre qu’un réel mouvement ne dépend jamais d’une personne, ou ce n’est pas un mouvement. Si vous lisez ces lignes et que vous désirez vous-même monter un mouvement, posez-vous d’abord cette question : « pour qui je le fais ? ». Si la réponse est tout simplement « moi » laissez tomber, vous avez plus le profil d’un pro-MC-Q que de quelqu’un qui veut faire bouger les choses.
C’est pour cette raison que le combat est à présent de nouveau anonyme.
Le mouvement hiberne, tranquillement. Il se réveillera quand tout dérapera encore à nouveau.
Car, malheureusement, ça va déraper. Si ce n’est pas déjà en train de deraper…
Presque tous les anciens se barrent. Même les nouveaux n’ont aucune envie de rester.
Plus de conteuse de caisse = manager débordés = bordel général.
J’ai vu un équipier avec une entorse au poignet posté aux frites(le poste ou les poignets sont les plus mis à l’épreuve !) …
Avant-hier, j’ai vu un gars que je croyais parti. Non, il a été licencié, mais c’est un organisme qui lui apprit cette nouvelle, quelques mois après… Il n’a eu aucune notification de cette décision lourde, ni d’attestation assedics malgré des demandes répétées.
Et l’ambiance…
Et l’ambiance… Quasi absente…
N’oubliez jamais : où que vous soyez, l’ambiance reste l’une des choses les plus importante dans un environnement professionnel. Il faut se battre pour conserver ce qui lie les gens entre eux, et ce, sans restriction hiérarchique. Nous nous devons de travailler pour gagner notre vie, mais le travail n’est pas notre vie (à moins d’une passion, où d’un travail utile pour autrui, mais je doute que Mc-Q puisse correspondre à ces 2 propositions citées.).
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