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lundi 25 août 2008

être le client parfait

Si j’ai fait cet article, ce n’est que dans le but de faciliter ce moment parfois douloureux qui est le passage à la caisse d’un grand M ou d’un grand Q. 

Combien d’entres vous quittent le resto frustrés, énervés, parfois enragés, prêt à tuer, alors que vous ne vouliez que manger.

Pour éviter le drame, voici quelques conseils :

Etre poli ! L’absence de bonjour ou bonsoir, c’est à coup sur ravager la minute où vous allez interagir avec le jeune surmené. Sans bonjour, l’équipier se voit insulter, et dans sa tête c’est « ok, toi me prendre pour un chien, pour ton esclave, toi va en chier »
Etre rapide, plus explicitement : Dire d’entrée si vous manger là, ou si vous préférez vous baladez avec votre pack oh combien esthétique. Rajoutez immédiatement par-dessus par quel moyen vous comptez payer.
Oui, c’est totalement illogique, cette suite est incongrue, mais si vous ne le faites pas, l’équipier modèle se sentira obligé de vous poser ces insipides questions. Cette perte de temps de quelques secondes jouera sur son chiffre et si son chiffre est bas attention pour lui.

Connaître avec exactitude ce que vous voulez manger, dans l’ordre : la taille du menu, le sandwich qui la compose et la nature de la frite. Sans oublier le nombre de sauces exactes. Tout ça peut être d’une seule traite, le super employé pianotera avec joie votre logorrhée codée.
Pendant que l’employé virevolte entre ses collègues, qu’il se bat pour chopez votre grand soda, profitez-en pour :

Préparer votre monnaie, ou votre carte. Vous procurerez à coup sur la joie du travailleur ayant tout les matériaux à sa disposition pour effectuer son dur labeur.
Enfin, le merci, bonne journée, sont toujours bienvenue. Mais plus que tout, le bon courage et le sourire encourageant, ça c’est notre luxe, voir l’empathie à l’œuvre.
Le client vous comprend, vous soutient. Peut-être que la seconde d’avant ce même équipier s’est fait humilié par ses supérieurs, car il n’a pas salé de façon adéquate les frites, alors le bon courage, c’est lui rendre sa dignité.


être marrant. Ça peut sembler une bonne idée d’emblée, mais attention. Plus que personne, nous avons la connaissance de cette petite frontière entre le lourd et ce qui fera rire. Votre blague peut tomber à l’eau, c’est bien triste, mais ça arrive tout les samedis soir après 22h quand l’alcool a déjà trop coulé.
Non, il n’y pas de pizza 4 fromage ici…
Pas de Mc Hénaff non plus…
Mais si vous arrivez à être original, sympa, si vous arrivez à nous faire décocher un sourire, alors vous aurez réussit l’impossible : Nous rendre joyeux et joyeuse pendant une minute (c’est le temps que vous passerez avec nous.).

Si vous êtes patron d’une super entreprise sympa et que l’employé face à vous semble extraordinaire, osez lui proposer une place chez vous. (On évite quand même si le dirlo est derrière…) Il n’hésitera sans doute pas une seconde et vous gagnerez forcément un super collaborateur (on est formé à la dure, alors tout nous parait mieux après). C’est déjà arrivé chez moi et ça a été une belle réussite. Là vous atteindrez le summum du bon client, mieux que ça vous nous sauverez telle un prince charmant du monde de l’entreprise.

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