Allez, on passe à l’aspect pratique avec une situation type, l’entretien « sauvage ».
« Je peux te parler machin ? » déjà, on aurait bien envie de dire non, parce que ce genre de requête chez l’exécrable est généralement source de reproches, de conseils débiles.
Généralement vous pourrez prédire cet entretien, même s’il est sauvage. L’exécrable vous aura longuement observé, ce qui évidemment aura provoqué toute une série de conneries de votre part, car il n’y a rien de pire que de se sentir surveillé, votre naturel fout le camp et les bons réflexes avec.
Bref, vous avez fauté d’une façon ou d’une autre, vous en êtes conscient ou pas.
Parfois, la mise en scène du futur entretien est extrême. Je me rappelle d’un rush où de l’autre côté du comptoir, l’exécrable et un de ces comparses m’avaient assassiné de leur surveillante étroite. En partant, j’entends « tu peux venir ici s'il te plaît ». Le regard est noir, les bras sont croisés, bref ça sent mauvais.
Et là, j’ai eu le droit à une litanie sur le fait qu’il faut donner les pièces avant les billets, car les clients ont du mal à gérer le cumul billet + pièce, etc.…
Gros « ouffff » dans ma tête, puis rire de cette mise en scène bidon destinée a foutre la trouille à tous les caissiers du comptoir ( et ainsi leur faire faire du chiffre).
Fais donc bien gaffe à ce contexte qu’il peut manier pour vous mettre en mode frousse, repérez sa gestuelle son comportement et ensuite faites en sorte de faire croire que vous vous en foutez.
Les clients peuvent être un bon échappatoire au stress. Écoutez-les attentivement, concentrez-vous sur le travail, donnez-leur du sourire et de l’amabilité. Le client a beau être chiant, il peut être un ami : Si vous affichez le désir d’être gentil même s’il fait la gueule, si vous arrivez à montrer une bonne humeur, il vous renverra la pareille. C’est ce qu’on appelle un cercle vertueux, enclenchez la positive-attitude de façon inconditionnelle, et vous choperez quelques joyeuses secondes. Et c’est pas négligeable quand derrière vous, l’exécrable essaye de créer la tension.
Être joyeux malgré la tempête qui approche, ce n’est pas être naïf ou aveugle, c’est également une arme et une défense. Votre cerveau, vous en faites ce que vous voulez, c’est vous le maître de vos ressentis, vous pouvez vous conditionner pour ne pas être ravagé par un climat désagréable.
Généralement vous pourrez prédire cet entretien, même s’il est sauvage. L’exécrable vous aura longuement observé, ce qui évidemment aura provoqué toute une série de conneries de votre part, car il n’y a rien de pire que de se sentir surveillé, votre naturel fout le camp et les bons réflexes avec.
Bref, vous avez fauté d’une façon ou d’une autre, vous en êtes conscient ou pas.
Parfois, la mise en scène du futur entretien est extrême. Je me rappelle d’un rush où de l’autre côté du comptoir, l’exécrable et un de ces comparses m’avaient assassiné de leur surveillante étroite. En partant, j’entends « tu peux venir ici s'il te plaît ». Le regard est noir, les bras sont croisés, bref ça sent mauvais.
Et là, j’ai eu le droit à une litanie sur le fait qu’il faut donner les pièces avant les billets, car les clients ont du mal à gérer le cumul billet + pièce, etc.…
Gros « ouffff » dans ma tête, puis rire de cette mise en scène bidon destinée a foutre la trouille à tous les caissiers du comptoir ( et ainsi leur faire faire du chiffre).
Fais donc bien gaffe à ce contexte qu’il peut manier pour vous mettre en mode frousse, repérez sa gestuelle son comportement et ensuite faites en sorte de faire croire que vous vous en foutez.
Les clients peuvent être un bon échappatoire au stress. Écoutez-les attentivement, concentrez-vous sur le travail, donnez-leur du sourire et de l’amabilité. Le client a beau être chiant, il peut être un ami : Si vous affichez le désir d’être gentil même s’il fait la gueule, si vous arrivez à montrer une bonne humeur, il vous renverra la pareille. C’est ce qu’on appelle un cercle vertueux, enclenchez la positive-attitude de façon inconditionnelle, et vous choperez quelques joyeuses secondes. Et c’est pas négligeable quand derrière vous, l’exécrable essaye de créer la tension.
Être joyeux malgré la tempête qui approche, ce n’est pas être naïf ou aveugle, c’est également une arme et une défense. Votre cerveau, vous en faites ce que vous voulez, c’est vous le maître de vos ressentis, vous pouvez vous conditionner pour ne pas être ravagé par un climat désagréable.
Pour résumer cette stratégie :
1. On constate l’état de fait : l’exécrable est là et ça pue le moisi. Il surveille, donc il va passer à l’attaque.
2. On cherche à créer un cercle vertueux autour de soi. Tout est bon. Créer un bon contact avec le client qui on l’espère, vous renverra du positif, voir même des compliments et sourires. Être bon avec ces collègues, être bon dans son travail (ça permet de s’autobalancer des fleurs et récupérer la fierté que l’exécrable tente d’enlever par sa présence qui vous accuse du regard)
2. On cherche à créer un cercle vertueux autour de soi. Tout est bon. Créer un bon contact avec le client qui on l’espère, vous renverra du positif, voir même des compliments et sourires. Être bon avec ces collègues, être bon dans son travail (ça permet de s’autobalancer des fleurs et récupérer la fierté que l’exécrable tente d’enlever par sa présence qui vous accuse du regard)
Vous avez réussi à créer votre cercle vertueux, vous vous sentez super héros du quotidien. Vos ressentis vous illuminent, votre joie est une lumière qui aveugle et qui renforce votre personne.
Ce qui peut se passer :
- Ça va écarter l’exécrable qui préfère aujourd’hui s’attaquer à une cible plus faible, car il a besoin d’écrasement immédiat. Votre lumière le maintiendra alors à distance.
- Ça va agacer l’exécrable qui est vexé de vous voir rayonner alors qu’il voulait un état de tension digne de sa personne qu’il veut immense. Dans ce cas, il va chercher la petite bête, le détail qui tue pour vous faire un minimum chier. Mais vu que ce ne sera qu’un détail, l’entretien sauvage n’en sera que plus ridicule et ça ne vous touchera pas.
- Il va vous complimenter… Si, si ça arrive. Mais évidemment, ce n’est pas sincère, il y a un objectif derrière chacun de ces mots. Le but c’est que vous le trouviez gentil et qu’ainsi vous soyez à sa botte, vantant ses mérites auprès des autres, le défendant quand on l’accuse d’être sadique. Ne soyez pas naïf, s'il vous plaît. Et rappelez-vous que vous êtes équipier, c'est-à-dire que votre réussite vous la devez à votre équipe. Donc, votre exécrable aurait du remercier tout le monde, pas qu’un seul élément du puzzle….
- Ça va agacer l’exécrable qui est vexé de vous voir rayonner alors qu’il voulait un état de tension digne de sa personne qu’il veut immense. Dans ce cas, il va chercher la petite bête, le détail qui tue pour vous faire un minimum chier. Mais vu que ce ne sera qu’un détail, l’entretien sauvage n’en sera que plus ridicule et ça ne vous touchera pas.
- Il va vous complimenter… Si, si ça arrive. Mais évidemment, ce n’est pas sincère, il y a un objectif derrière chacun de ces mots. Le but c’est que vous le trouviez gentil et qu’ainsi vous soyez à sa botte, vantant ses mérites auprès des autres, le défendant quand on l’accuse d’être sadique. Ne soyez pas naïf, s'il vous plaît. Et rappelez-vous que vous êtes équipier, c'est-à-dire que votre réussite vous la devez à votre équipe. Donc, votre exécrable aurait du remercier tout le monde, pas qu’un seul élément du puzzle….
Commentaires
les derniers dessins sont tellement vrais
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