Que vous ayez fauté au pas, au McQ vous recevrez un jour cette fameuse lettre avant sanction. Le McQ semble avoir des quantités phénoménales d’exemplaires de ce torchon et le refourgue pour tout et n’importe quoi.
T’as été une minute en retard ? T’as fait un mauvais chiffre ? T’as un écart caisse de 2 euros ? Et bah tu vas voir ton dirlo qui va bien t’expliquer que c’est vraiment abominable ce que tu as fait et qu’il absolument intolérable pour l’entreprise de laisser passer un tel affront de ta présumée nullité.
Et, je n’ai pas de honte à le dire, j’ai été convoqué un nombre incalculable de fois pour :
- écart de caisses : 1 vrai de vrai qui m’a valu un avertissement ( seule sanction que j'ai pu avoir, ce qui traduit bien le fait que ce "avant sanction" est juste là pour faire peur plutôt que de poser une vraie sanction). Bien plus tard j’ai appris que le manager, bien évidemment parti, volait dans les caisses. Et des autres, dus à des échanges entre les caisses qui n’étaient pas pris en compte alors que c’était noté en gros et gras.
- Des oublis de dépointage.
Le manager masqué a eu le droit un mémorable entretien (ici) auquel j’ai participé en tant qu’observatrice.
"il a oublié de se raser, vite embarquons le pour subir un entretien avant sanction !"
On peut être également convoqué pour :
- Absences injustifiées qui peuvent avoir été justifiées (indisponibilités dues à des cours, examens…) mais dont ils n’ont pas pris en compte les justifications, vos lettres ayant été égarées, voire pas même lues.
- Avoir rajouté un nuggets de plus que la norme dans sa boîte de nuggets (voir ici)
- Et des fautes, des vraies aussi.
des équipières, une plonge, des licenciements.
Objectivement, voici comment se déroule l’entretien avant sanction chez McQ :
1. Le RDV est pris sur tes heures, le patron vient te rechercher pour discuter. Ou alors, c’est hors de tes heures de travail et donc il te pointe ou t’émarges sur une feuille. (Bah oui, manquerait plus que tu te fasses bénévolement taper sur la tronche).
2. Il t’expose les vilains faits, te demandant à chaque fois si tu es d’accord avec ce qu’il expose. En même temps, il note.
3. Il te présente d’éventuelles preuves, demandent tes justifications.
4. Après avoir bien papoté, il finit d’écrire son « compte rendu » de l’entretien, te demande si t’as quelque chose à rajouter, puis tu dois signer et t’engager à ne plus recommencer. Et tu sort sans sanction.
Ça, c’est pour l’entretien classique, de base, pour une faute assez claire, comme celle d’un écart caisse. Généralement, soit la cause de cette faute est trouvée et il arrive même que la faute soit remise en cause par tes explications, si par chance il y a dans le fouillis administratif une preuve de ce que tu avances.
Ce genre d’entretien ne fait pas de mal à une mouche. C’est désagréable, mais pas dramatique.
Ça devient plus dangereux quand :
- l’entretien fait suite à un incident « diplomatique »,
- qu’il est absolument mystérieux (quand vous savez pertinemment que vous n’avez rien à vous reprocher),
- qu’on veut vous mater parce que vous osez mettre le point sur des choses sensibles (allez, par exemple le Code du travail…),
- que vous êtes syndiqué,
- que vous avez de l’influence,
Bref, que pour une raison ou une autre vous êtes devenu une cible à abattre ou un potentiel danger pour le monde merveilleux du McQ.
Dans ce cas, rendez-vous au prochain article et je peux vous dire d’avance toutes mes sincères félicitations, si vous êtes réellement dans ce cas, vous avez réussi à ne pas être lobotomisé, vous n’êtes pas un mouton et ça, c’est beau !
L'équipier idéal, selon la mode en vigueur dans le monde merveilleux des McQ.
Ce que vous n'êtes pas, et c'est tout à votre honneur.
T’as été une minute en retard ? T’as fait un mauvais chiffre ? T’as un écart caisse de 2 euros ? Et bah tu vas voir ton dirlo qui va bien t’expliquer que c’est vraiment abominable ce que tu as fait et qu’il absolument intolérable pour l’entreprise de laisser passer un tel affront de ta présumée nullité.
Et, je n’ai pas de honte à le dire, j’ai été convoqué un nombre incalculable de fois pour :
- écart de caisses : 1 vrai de vrai qui m’a valu un avertissement ( seule sanction que j'ai pu avoir, ce qui traduit bien le fait que ce "avant sanction" est juste là pour faire peur plutôt que de poser une vraie sanction). Bien plus tard j’ai appris que le manager, bien évidemment parti, volait dans les caisses. Et des autres, dus à des échanges entre les caisses qui n’étaient pas pris en compte alors que c’était noté en gros et gras.
- Des oublis de dépointage.
Le manager masqué a eu le droit un mémorable entretien (ici) auquel j’ai participé en tant qu’observatrice.
"il a oublié de se raser, vite embarquons le pour subir un entretien avant sanction !"- Absences injustifiées qui peuvent avoir été justifiées (indisponibilités dues à des cours, examens…) mais dont ils n’ont pas pris en compte les justifications, vos lettres ayant été égarées, voire pas même lues.
- Avoir rajouté un nuggets de plus que la norme dans sa boîte de nuggets (voir ici)
- Et des fautes, des vraies aussi.
des équipières, une plonge, des licenciements. Une petite anecdote : un équipier dans mon resto a réussi à se faire convoquer entre 30 et 40 fois en quelques mois « grâce » à un manager (que tout monde détestait, des équipiers jusqu'à la haute hiérarchie) qui semblait ne pas trop l’aimer…
Objectivement, voici comment se déroule l’entretien avant sanction chez McQ :
1. Le RDV est pris sur tes heures, le patron vient te rechercher pour discuter. Ou alors, c’est hors de tes heures de travail et donc il te pointe ou t’émarges sur une feuille. (Bah oui, manquerait plus que tu te fasses bénévolement taper sur la tronche).
2. Il t’expose les vilains faits, te demandant à chaque fois si tu es d’accord avec ce qu’il expose. En même temps, il note.
3. Il te présente d’éventuelles preuves, demandent tes justifications.
4. Après avoir bien papoté, il finit d’écrire son « compte rendu » de l’entretien, te demande si t’as quelque chose à rajouter, puis tu dois signer et t’engager à ne plus recommencer. Et tu sort sans sanction.
Ça, c’est pour l’entretien classique, de base, pour une faute assez claire, comme celle d’un écart caisse. Généralement, soit la cause de cette faute est trouvée et il arrive même que la faute soit remise en cause par tes explications, si par chance il y a dans le fouillis administratif une preuve de ce que tu avances.
Ce genre d’entretien ne fait pas de mal à une mouche. C’est désagréable, mais pas dramatique.
Ça devient plus dangereux quand :
- l’entretien fait suite à un incident « diplomatique »,
- qu’il est absolument mystérieux (quand vous savez pertinemment que vous n’avez rien à vous reprocher),
- qu’on veut vous mater parce que vous osez mettre le point sur des choses sensibles (allez, par exemple le Code du travail…),
- que vous êtes syndiqué,
- que vous avez de l’influence,
Bref, que pour une raison ou une autre vous êtes devenu une cible à abattre ou un potentiel danger pour le monde merveilleux du McQ.
Dans ce cas, rendez-vous au prochain article et je peux vous dire d’avance toutes mes sincères félicitations, si vous êtes réellement dans ce cas, vous avez réussi à ne pas être lobotomisé, vous n’êtes pas un mouton et ça, c’est beau !
L'équipier idéal, selon la mode en vigueur dans le monde merveilleux des McQ.Ce que vous n'êtes pas, et c'est tout à votre honneur.
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