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mardi 26 août 2008

Le temps

Techniques classiques de passage de temps, ou comment gruger son esprit pour arriver plus rapidement au dépointage.
- ne pas être au courant de la fin de votre horaire ou tenter de l’oublier
  Et c’est aussi un bon moyen de faire des heures supplémentaires sans s’en rendre compte, les managers ayant tout le temps besoin de vous, ils signaleront que tardivement votre fin de travail.
Bon, quasi impossible à faire quand vous êtes étudiant (ce qui équivaut à gérer un emploi de ministre). Des cours, des révisions vous attendent et chaque minute hors boulot est précieuse.
- ne jamais regarder l’horloge
C’est une règle d’or.
Que ce soit dans des restos rapides ou dans un autre boulot, l’horloge est votre pire ennemie.
Elle semble se moquer de vous chaque fois que vous tentait d’en saisir les chiffres. Son clignement semble s’arrêter, vous croyez à une panne, mais non, elle ne fait que ralentir pour mieux se jouer de vous.
L’horloge est une vicieuse, et plus y tenterait d’en déceler le mystérieux non avancement du temps, focalisant votre regard sur celle-si, plus elle prendra un malin plaisir a figer les minutes.
Si vous souhaitez être au courant de l’avancement du temps, fiez-vous au contexte, observez les mouvements de foule, ils vous renseigneront sur l’avancée du rush. Voyez les tâches qu’on vous donne, vous aurez une idée approximative de ce qu’il vous reste à faire avant de dépointer.
- être super actif
Glander c’est sympa, surtout après 6 heures de cours, votre corps n’a pas envie de courir pour le capitalisme.
Mais le problème c’est que généralement (en tout cas pour moi), c’est un facteur de ralentissement du temps.
L’objectif serait plutôt de s’occuper un maximum pour que le temps défile.
Votre attention serait focalisée sur des tâches à accomplir, et moins sur l’heure de fin. Donc défilement du temps plus rapide.
L’avantage de cette technique est que vous vous faites bien voir par tout supérieur ayant un minimum de discernement.

Donc pendant le rush :

Jouer le jeu de « c’est moi qui va faire le plus de chiffre ! »
L’après midi, si en plus il n’y a personne « il faut que tout soit prêt pour le rush du soir, donc je remplit, je nettoie, j’organise »
Le soir, même en début de soirée « Je prépare la fermeture, allez tiens je m’attaque a ces longues coulées de caramel sur les inox » Vos collègues de nuit auront plus de chance de finir à l’heure comme ça.
Le problème qui peut se poser dans l’hyperactivité, c’est votre dévouement à la grande enseigne, voir à des managers enragés qui vont encore être félicité à votre place car le boulot est bien fait ( alors qu’eux n’auront fait que vous enguirlandez pendant des heures).
Là, le truc, s’est de s’engager dans des tâches qui vous plaisent plus que d’autre et, par habitude, s’en faire le spécialiste attitré.
Perso, au comptoir, la meilleure planque que j’ai trouvé, qui fait passer le temps et qui n’est pas désagréable, c’est les remplissages (une sorte de transvasement entre le stock et le comptoir des produits manquant). La meilleure tâche qui soit, je vous expliquerai plus tard les nombreux avantages qu’elle comporte.
être consciencieux dans chacune des tâches fera aussi non seulement avancer l’horloge, mais pourra mettre en difficulté le manager enragé (faire un boulot parfait prends du temps et recule l’heure de fermeture), mais il ne pourra pas vous reprocher votre travail ! ( votre rapidité par contre, risque de faire l’objet de reproches)
De plus, vous pourrez vous permettre d’être fier de la qualité extraordinaire que vous fournissez à l’enseigne : voyez comme les vitrines à gâteaux scintille de milles feux, et ce BigmacGiant, sans un morceau de salade de travers une vraie œuvre d’art !

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